Les grands lacs sont des espaces qui font rêver et où la prise d’une seule carpe, parfois dans des milliers d’hectares d’eau, représente un certain challenge. Où se cache l’aiguille dans cette botte de foin ?
Telle est la question, et à ce petit jeu-là, il existe plusieurs méthodes pour se piquer le doigt plus facilement ou plus rapidement.
La pêche en grands lacs peut souvent être associée à une épreuve d’attente où notre dévolu est jeté à la hâte sur un secteur dit « prometteur ». Mais encore faut-il connaître les lieux et/ou les habitudes des poissons à l’instant T.
Bref, nous avons plus de chance de faire un double-six en jetant une paire de dés que de capturer une carpe à coup sûr.
Session physique !
Alors il reste la carte de la mobilité qui n’est pas à exclure, bien au contraire. Après avoir identifié et repéré quelques postes sur des zones distinctes, vous pouvez envisager de les pêcher les unes après les autres sur des laps de temps plus ou moins longs, bien qu’en grand lac il soit difficile de tirer une première conclusion avant une période de 24 à 48 heures.
La session devient alors plus physique si vous envisagez trois ou quatre changements de postes sur une semaine de pêche, mais c’est justement cette mobilité qui vous permettra d’emmagasiner bon nombre d’informations sur le lac, très utiles pour vos futures sessions.
Anticiper, c’est mieux pêcher…
Peu importe les résultats obtenus sur un premier poste et sur un premier secteur, si l’on bouge sur une autre partie du lac, qui nous dit que la pêche n’y sera pas meilleure ?
De plus en procédant de la sorte, vous pouvez bénéficier d’un coup d’avance si vous avez pris le soin d’aller amorcer votre future zone de pêche et si l’on se projette à la fin de votre session, vous arriverez même sur un poste entretenu depuis plusieurs jours.
Multipliez les rencontres…
Lorsqu’on s’installe sur un nouveau poste, amorcé au préalable ou non, il arrive fréquemment d’enregistrer un départ assez rapidement, disons dans les premières douze heures de pêche, et parfois même le seul départ sur une période plus prolongée, cela se traduit par le fait d’avoir piégé la plus gloutonne ou la couillonne du secteur. Sans une approche mobile, on ne pourra pas multiplier ce genre de rencontre.
Malheureusement, le temps nous est compté et sur une semaine de pêche, nous n’avons pas le droit à l’erreur, si nous misons le paquet sur un seul poste alors tout devient mathématique, n’est-ce pas mieux de disposer de quatre chances plutôt que d’une seule ?
Puisque j’ai toujours préféré gratter quatre « Morpions » plutôt qu’un seul « Millionnaire », alors pour mes pêches en session, j’ai fait mon choix, le choix de la mobilité…