Le vendredi 25 septembre 2020, une date que j’attendais avec impatience, puisque j’avais programmé de longue date une session de 9 jours avec deux de mes amis espagnols Marc et Ximpi.
Après une année unique en son genre, mon envie de me retrouver au bord de l’eau avec mes deux complices était à son paroxysme !
Il était enfin temps pour nous de vivre de nouvelles aventures…
Au petit matin, j’ai pris la route en direction du sud de la France, pour me rendre sur une gravière publique à fort potentiel et très jolie avec entre autres, une belle petite île.
Je n’étais visiblement pas le seul à avoir eu cette idée, beaucoup de monde était déjà en place pour le weekend.
En faisant le tour du plan d’eau, je me suis vite aperçu qu’il n’y avait pas beaucoup de places intéressantes disponibles, ce qui compliquait sérieusement mes plans.
J’ai fini par m’installer sur un poste situé au milieu de la gravière sans grande conviction.
Pour trouver des spots propres dans les herbiers, j’ai utilisé ma canne marqueur/sondeur.
Après un sondage méticuleux, j’ai opté pour une pêche aux sacs solubles, étant donné la quantité d’herbiers que j’ai pu découvrir.
Vers 20h, j’étais fin prêt pour aborder aussi sereinement que possible ma première nuit de pêche !
Difficile de se reposer…
Après deux délicieux croque-monsieur et une tasse de thé, je me suis couché fatigué par la longue route que je venais de faire et l’installation du campement.
Je commençais à m’endormir lorsqu’un de mes Delkim se mit à sonner et me ramena à la réalité.
Je suis sorti du brolly en catastrophe pour prendre contact avec le poisson. Malheureusement, j’ai vite compris que ce n’était pas le monstre espéré, mais une modeste tanche…
J’ai donc replacé ma canne et je suis aussitôt reparti rejoindre mon bedchair sans pour autant pouvoir trouver le sommeil.
Le bruit incessant des voitures qui passaient à fond derrière mon poste et des gens suspects qui marchaient derrière ma toile de tente ne me permettaient pas de m’endormir sereinement.
Enfin la première…
La première nuit m’a apporté plusieurs tanches, mais pas l’ombre d’une carpe.
La journée qui suivit se passa sans la moindre activité et la deuxième nuit m’apporta encore son lot de tanches.
Au petit matin du troisième jour, ma canne de gauche déroula et après 35 minutes de combat acharné dans les herbiers, le poisson finit dans l’épuisette.
Une petite miroir d’une dizaine de kilos démarrait le compteur.
Changement de poste
Dans la même matinée, j’ai pu observer quelques poissons sauter et marsouiner derrière l’île, ce qui m’aidera par la suite.
L’avantage de rester sur une session de 9 jours, c’est de voir partir les pécheurs qui étaient présents seulement pour le weekend.
Dans l’après-midi du troisième jour, l’étang a commencé à se vider, j’en ai alors profité pour changer de poste et je me suis dirigé vers les poissons que j’avais observés derrière l’île.
Quelques heures plus tard, mes amis m’ont rejoint, contents du poste qui nous donnait beaucoup d’options de pêche.
Pour la nuit, j’ai décidé de déposer mes cannes à la nage pour une précision accrue.
J’ai placé deux montages à gauche de l’île avec 5 kilos de bille pure King Prawn de Crafty Catcher et les deux autres à droite avec 5 kilos de bille et 5 kilos de graine « chènevis – noix tigrées » toujours accompagnées de mes sacs solubles.
Ma stratégie fut payante, car elle me permit de capturer plusieurs poissons.
J’ai donc continué à amorcer et déposer mes montages à la nage aux mêmes endroits et avec les mêmes quantités d’amorçages.
Le résultat fut sans appel avec plusieurs carpes de 20 kilos, et même quelques-unes de plus de 25kg ! Mais j’ai également eu la chance de capturer la reine du plan d’eau…
Une perle pour finir en beauté !
Vers la fin de ma session, j’ai eu la chance de capturer le poisson d’une vie.
Après une touche fulgurante, un combat lourd et intense c’est éternisé. A chaque fois que la carpe se bloquait dans les herbiers, mon cœur battait de plus en plus fort car je savais que je tenais une carpe d’un gabarit hors norme.
Après 10 minutes de combat, nous avons aperçu la carpe pour la première fois et je ne m’étais pas trompé : c’était un véritable mammouth !
Nous nous sommes tous regardés, excités comme jamais ! Lorsque le poisson est monté en surface, Ximpi s’est alors avancé avec l’épuisette pour récupérer ce monstre d’eau douce.
Impossible de cacher notre joie devant un tel poisson.
Ce 2 octobre restera gravé dans ma mémoire, car c’était également l’anniversaire de Marc que nous avons fêté dignement au bord de l’eau !Cela faisait longtemps que je n’avais pas partagé de moments aussi intenses, une session inoubliable avec des amis hors normes que je ne suis pas prêt d’oublier.