Culture Carpe

Pêche en mode Vintage et matière à réflexion !

Leon Hoogendijk

Ma passion pour le matériel carpe haut de gamme d’antan me pousse à pratiquer de temps à autre une pêche en mode vintage. Pour moi collectionner d’anciens moulinets et cannes ne suffit pas.

Je ne peux résister à la tentation d’essayer aussi ce type de matériel au bord de l’eau, c’est plus fort que moi, et cela me permet en même temps de découvrir (ou de redécouvrir) des choses qui dans la folle course du progrès et du soi-disant « perfectionnement de notre discipline » nous avons souvent à tort oubliées ou ignorées. Voici un article qui pousse à une certaine forme de réflexion utile !

Ceux qui ont eu la chance de pouvoir pêcher avec une canne en bambou refendu Richard Walker MK IV se sont vite rendu compte à quel point cette canne est technique et bien conçue. Un deux brins de 10 pieds avec une puissance de seulement 1,5 lbs et une action progressive peut paraître un peu léger pour pêcher des carpes de 10 à 20 kg.

C’est pourtant pour cela qu’elle a été spécifiquement conçue au début des années 50. Le secret de cette canne est dans la complexité de sa conception. Richard Walker ne s’est pas contenté de réaliser un blank à conicité régulière comme on avait l’habitude de faire avec les cannes à saumon ou brochet.

Pêche en mode Vintage et matière à réflexion !
La superbe action d’une B James & Son Richard Walker MK IV en bambou refendu datant des années 50…

Un blank MK IV possède une conicité variable (pas visible à l’œil), il est composé de trois segments aux caractéristiques spécifiques. Le scion de la canne est souple pour permettre de lancer des esches fragiles sans les perdre en plein vol.

Le deuxième segment du blank, la partie du milieu, possède un véritable effet ressort pour à la fois pouvoir lancer plus loin et mieux réguler la traction exercée sur le poisson lors d’un combat. Le talon est relativement puissant, plus raide que le milieu du blank mais encore assez flexible pour plier et bien amortir et freiner les rushes d’une grosse carpe.

Performances pures

C’est incroyable à quel point l’effet ressort d’une MK IV permet de lancer un petit plomb (28g !) avec une précision hallucinante jusqu’à 60 ou 70 mètres de distance.

Contrairement à ce que vous pouvez penser une telle canne est presque aussi fine et légère qu’une canne en carbone moderne du même rapport longueur/puissance (bien qu’il n’y en ait que très peu sur le marché).

Il est aussi bluffant de voir à quel point une telle canne « pure vintage » avec un bon Nylon de seulement 0,25mm permet de bien contrôler le poisson lors du combat, malgré (ou peut-être justement grâce à) sa faible puissance, qu’il s’agisse d’une carpe de 5, de 10, de 15 kg ou plus…

Ceci s’explique en partie de par l’action spécifique de cette canne qui permet d’exercer une pression bien plus constante sur le poisson, mais pas seulement. En effet, en pêchant « la main légère » les carpes s’affolent bien moins lors du combat. Les chances que la carpe parte là où il ne faut pas sont donc moindres.

Pêche en mode Vintage et matière à réflexion !

Bien sûr, avec une puissance TC de 1,5 lbs on ne joue pas avec le feu non plus, c’est une question de bon sens. Sur un poste un peu plus délicat il vaut mieux s’orienter vers une canne en bambou refendu 11 pieds – 2,25 lbs, comme celle que j’ai réalisée moi-même avec du bon bambou de l’atelier Chapman.

Avec une telle canne munie d’un Nylon 0.30mm (ou 0.33mm dans les cas extrêmes) il est, s’il le faut, possible d’extraire sans broncher une très grosse carpe de la jungle aquatique, il suffit de bien serrer le frein et de bien plier la canne !

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Voici une canne en bambou refendu de 11 pieds et 2,25 lbs que j’ai réalisée moi-même. Cette canne est déjà assez puissante pour contrer efficacement les rushs d’un très gros poisson !

Les cannes plus puissantes, comme les 10, 12 et 13 pieds modernes de 3 à 3,5 lbs, permettent d’expédier de plus gros plombs, si besoin à très grande distance, mais ne sont dans aucun cas plus efficaces pour « combattre » des carpes, et avec beaucoup de ces cannes (mal conçues) j’ai même la très forte impression que c’est plutôt le contraire, sans oublier qu’on fait aussi d’énormes concessions au niveau des sensations avec un poisson au bout de la ligne…

La MK IV originale produite par B James & Son dans les années 50-60 était un succès commercial sans égal à son époque : l’atelier en a produit et vendu plus de 17000, malgré son prix de vente relativement élevé. Et d’autres ateliers ont produit des milliers de copies conformes de cette canne, reprenant à chaque fois la même formule de conicité pour obtenir la même action et les mêmes caractéristiques.

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Pêche statique avec deux cannes en bambou refendu et une canne en fibre de verre… Les piques sont également en bambou refendu !

Encore aujourd’hui plusieurs ateliers britanniques de renom proposent cette canne, mais il faudra débourser entre 1 800 et 2 400 € pour une seule canne et accepter jusqu’à 18 mois d’attente avant d’être livré !

Il est donc plus raisonnable de s’orienter vers les cannes proposées sur le marché de l’occasion. On trouve des MK IV B James & Son des années 50 en très bon état entre 300 et 500 €.

Autre possibilité : acheter une MK IV mal vieillie mais dont le blank est encore parfaitement droit et la restaurer soi-même (changer les anneaux et la revernir). Dans ce cas on s’en sort pour moins de 200 €.

Pour ceux à qui le bambou fait peur, il existe une bonne alternative : la Hardy Richard Walker Carp en fibre de verre, produite vers la fin des années 60 et au début des années 70.

Cette canne possède la même longueur et la même puissance qu’une MK IV, et son action est très proche aussi. Un vrai bijou qu’il est possible de trouver en bon état sur le marché de l’occasion aux alentours d’une centaine d’euros…

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Combat sur la Hardy Richard Walker Carp en fibre de verre…

Appâts et esches simples

En mode vintage je réserve les esches classiques telles que la pomme de terre, le pain, le maïs, les vers de terre et les asticots à la pêche mobile au flotteur. Si d’entrée on est trop embêté avec des blancs je change de spot.

Idem si au maximum au bout d’une demi-heure (mais plus souvent déjà au bout de 15 ou 20 minutes) je n’ai pas encore pris une carpe, ou si justement j’en prends une (ce qui dérange le spot en question).

Ces appâts, malgré leur extrême simplicité, sont d’une efficacité redoutable en toute saison, mieux que n’importe quelle bouillette haut de gamme, mais fragiles et très sensibles aux blancs.

Toutefois, avec ces appâts, si les carpes sont dans les parages et sont un peu actives, on n’attend jamais très longtemps avant d’avoir une touche !

Pour la pêche statique avec 2 ou 3 cannes je me tourne vers les bouillettes de petit diamètre, dans mon cas des Tutti Frutti 14mm de couleur orange. C’est une bouillette de composition assez simple mais digeste dont la couleur et le goût plaisent énormément aux carpes partout où j’ai pêché avec. Pêcher statiquement avec des appâts classiques fragiles est trop contraignant et nettement moins efficace.

Au moins avec les billes je ne me fais pas trop ruiner mon coup par les blancs et je peux « construire » en ciblant bien les carpes. Je pêche donc avec une bille sur un cheveu. Je sais que ce n’est pas très « vintage » mais ce qui compte pour moi c’est de plier les anciennes cannes et de faire chanter le frein des anciens moulinets le plus souvent possible car c’est ça que j’adore !

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Appâts classiques réservés à la pêche au flotteur…

En constatant la terrible efficacité des appâts de nature ou de composition très simples (une pomme de terre par exemple), je me pose souvent la question si dans le domaine des appâts nous n’avons pas tendance à pousser bien trop loin au niveau de l’incorporation des attractants, au point que cela devient dans bien des cas carrément contre-productifs ?!

À ce sujet, dans un article publié il y a quelques années dans le magazine Karper aux Pays Bas, l’auteur Ed Cremers détruit brillamment les idées reçues qui existent sur l’utilisation des huiles dans les appâts à carpes, qu’il s’agisse des huiles essentielles, des huiles de poisson ou n’importe quelle huile de trempage.

Je n’ai jamais été trop fan de ces produits car en les utilisant je n’ai jamais constaté de plus-value, je l’ai déjà expliqué dans le livre Carpe Révélations 1ère édition que j’ai écrit il y a plus de 20 ans.

Ed Cremers explique son point de vue en se basant sur des arguments scientifiques incontournables. Tout d’abord il faut savoir que quand nous sentons un arôme ou une huile avec notre nez, nous ne sentons que les molécules (ou chaînes de molécules) aromatiques volatiles qui se promènent librement dans l’air. Cette partie volatile d’un arôme n’existe pas sous l’eau. Donc ce qui nous intéresse davantage en ce qui concerne les carpes est le goût.

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Un joli poisson capturé au flotteur en bordure avec un petit cube de pomme de terre cuite…

Mais les chémorécepteurs qui couvrent certaines parties du corps de la carpe et qui sont présents en plus grande concentration dans la région de la bouche et dans les narines ne fonctionnent pas du tout de la même façon que les papilles de notre langue !

Les carpes ne détectent que les substances réellement 100% solubles dans l’eau, c’est-à-dire seules les substances dont chaque molécule peut se libérer de façon individuelle dans l’eau, comme c’est le cas avec les acides aminés, certains sucres ou sucres intenses ou encore les arômes réellement hydrosolubles.

Pourquoi ?

Parce que les biologistes et scientifiques ont démontré par A + B qu’un arôme est seulement détecté si les chémorécepteurs d’une carpe se lient aux molécules aromatiques entièrement dissoutes dans l’eau. Seuls dans ce cas les chémorécepteurs envoient un signal au cerveau qui les traduit en information (sensation de saveur).

Or, les huiles ne sont pas solubles dans l’eau. Et même en se servant d’un émulsifiant efficace on n’obtient qu’une dispersion de chaînes moléculaires complexes dans l’eau qui est complètement indétectable par les carpes. Donc au niveau de propriétés stimulatrices de nos appâts, l’incorporation des huiles ou le trempage dans les huiles ne sert strictement à rien !

L’utilisation d’huiles dans nos appâts ou le trempage d’une esche dans une huile a une autre conséquence : l’huile formera une pellicule autour de l’appât qui empêchera la libre diffusion des éléments solubles contenus dans nos appâts ou esches.

Cela n’empêche pas de prendre des carpes car c’est un peu comme pêcher avec des billes délavées. Dans certains cas cela peut même être un peu plus efficace, mais dans beaucoup de cas cela ne l’est pas…

La seule utilité que je vois en ce qui concerne les huiles est dans le cas où une huile de poisson est utilisée en tant que source d’énergie dans un appât HNV destiné à un ALT…

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Le vintage poussé à l’extrême. Même l’épuisette est en bambou ! Cela n’empêche pas de prendre du poisson de fort belle taille !

Revenons à l’essentiel. En voyant l’efficacité d’une pomme de terre en tant qu’appât qui, avouons-le, pour nous n’a que très peu d’odeur et de goût, on peut facilement s’imaginer qu’une bouillette à base de quelques farines céréalières et contenant un peu d’arôme hydrosoluble (Tutti) ainsi qu’un peu de sucre intense (NHDC) crée déjà une véritable explosion de saveurs dans la bouche d’une carpe (et même bien avant de l’avoir en bouche !) !

Et dans la très grande majorité des cas cela suffit pour avoir un appât au top qui permet de cartonner partout. En rajoutant d’autres attractants on risque de masquer tout ce qui est justement intéressant dans la formule de base, et de provoquer des réactions chimiques qui rendent nos appâts instables, et dans certains cas même répulsifs…

Seul dans le cas d’un ALT ou d’un amorçage lourd sur une ou deux semaines le recours à un mixe plus élaboré et plus équilibré sur le plan alimentaire sera justifié, mais là encore il faut aller doucement avec les attractants liquides, et surtout ne pas tout mélanger !

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« Back to basics » ou retour aux sources, pour mieux analyser et affiner la pêche moderne qu’on pratique aujourd’hui !

Le fait de pratiquer la pêche en mode vintage me pousse à chercher l’efficacité dans la simplicité, et me permet dans le domaine des appâts d’avoir un tout autre regard sur les théories avancées par les « gourous » des temps modernes qui finalement sont tous sponsorisés et pour cette raison peu crédibles ! Je me tiens aux faits, je laisse « la croyance » aux autres…

Subtilité et efficacité accrue

Avec un matériel « light », comme les cannes à carpes vintage, le plaisir de combattre prend tout son sens, et du coup la taille du poisson n’est plus tellement importante.

Mais ce type de matériel offre bien d’autres avantages encore, comme celui de pouvoir pêcher avec des bas de lignes en Nylon 0.25mm ou fluorocarbone 12 lb, donc de faible diamètre, combinés avec de petits hameçons et de petits plombs, sans pour autant augmenter le risque d’ouvrir l’hameçon, de décrocher un poisson ou d’exploser son bas de ligne, car, même en bridant, il ne se passe rien de violent, l’action de la canne absorbe tout.

Du coup notre présentation gagne énormément en discrétion, en subtilité…et en efficacité !!! Et quand on y réfléchit bien, n’est-ce pas justement au niveau de la « finesse » que les montages modernes nous font souvent défaut quand il s’agit de cibler des poissons (naturellement ou devenus) méfiants ?

Je suis même sûr qu’une approche tout en finesse nous permettrait de prendre des carpes ultra-méfiantes qui autrement n’ont que très peu de chances de finir sur notre tapis un jour…

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Voici un montage ultra-subtil et extrêmement simple : Plomb de 28g, bas de ligne Nylon 0,25mm, petit lest placé au milieu (aidant l’hameçon à tourner avant la prise de contact avec le plomb), Hameçon Wide Gape taille 8, cheveu souple positionné à l’aide d’un Hook Bead, bouillette Tutti Frutti 14mm.

Avec un bas de ligne fin et souple combiné avec un petit hameçon il y a moins de chances qu’une carpe recrache l’esche avant de se piquer. Il s’agit là d’une vraie plus-value car la manque de subtilité est bien souvent la raison principale pour laquelle on rate autant d’occasions – les vidéos « underwater » sont là pour nous le prouver !

Puis, rien que le fait de pêcher avec des petits plombs de 28g (ou plus rarement de 34 ou 42g) change tout aussi ! Lors d’un lancer l’impact dans l’eau est bien plus discret que celui, très bruyant, d’un plomb de 100 à 150g. Un petit plomb s’enfonce bien moins dans les substrats mous, assurant ainsi une meilleure présentation de l’ensemble du bas de ligne.

Mais il y a plus important encore ! Une carpe qui rencontre la résistance d’un petit plomb de 28g en tendant le bas de ligne dessus ne réagit pas du tout de la même façon qu’une carpe qui rencontre la résistance d’un gros plomb.

Dans ce dernier cas les carpes ont souvent tendance à secouer la tête plusieurs fois de suite avant de s’enfuir, et dans bien des cas elles réussissent, en se servant de l’inertie du plomb, à se débarrasser de l’hameçon.

Là encore c’est une occasion loupée. Avec un petit plomb de 28g en revanche j’observe deux types de réactions complètement différents : soit la carpe s’enfuit dès la première piqûre ce qui se traduit par un bon départ, soit, mais c’est bien plus rare et plus le cas dans les eaux vierges, la carpe continue tranquillement son chemin en traînant le petit plomb derrière elle tout en continuant de s’alimenter (!), et dans ce cas on a une touche assez lente qu’il suffit de ferrer.

Quoi qu’il en soit, pêcher avec un montage subtil se traduit presque toujours par un bien plus grand nombre de vraies bonnes touches, et par conséquent par un plus grand nombre de carpes qui finissent sur le tapis !

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Faire la différence en jouant la finesse !

Bien sûr il y a des jours de grande activité où les carpes sont euphoriques et presque suicidaires au point de se jeter sur n’importe quelle esche présentée avec n’importe quel type de montage, aussi grotesque soit-il.

Mais ces jours sont rares. Il arrive bien plus souvent que les carpes ne soient que très peu actives, elles ne font que picorer en déjouant tous les montages qui comportent trop d’artifices ou qui manquent cruellement de discrétion (non pas sur le plan visuel – car je n’y crois pas trop – mais sur le plan tactile).

Dans ce cas, beaucoup se contentent de croire que le lac est sur off et se considèrent être victime de la fatalité, alors qu’en réalité avec une approche plus subtile ils auront facilement pu sortir leur épingle du jeu…

Entretien du matériel

Le matériel vintage est extrêmement durable, à condition d’en prendre soin et de bien l’entretenir.

Dans le cas des cannes en bambou refendu il est impératif de bien les nettoyer, de les sécher après chaque usage et de les stocker soit de façon bien verticale dans un rack où elles ne sont pas exposées au soleil, ou, mieux encore, de les pendre verticalement dans leur fourreau d’origine en tissu.

Il faut aussi régulièrement vérifier l’état du vernis et si besoin effectuer des petites réparations (des petites retouches) car sur ce type de canne le vernis joue un vrai rôle protecteur en empêchant l’humidité de pouvoir pénétrer dans le blank (chose qui à long terme pourrait être néfaste).

En respectant ces règles, une canne en bambou refendu peut durer toute une vie ! Les cannes en fibre de verre sont quant à elles bien plus pratiques au niveau entretien et stockage.

Pêche en mode Vintage et matière à réflexion !

Les moulinets vintage (années 50-60) demandent une attention toute particulière. Pour qu’ils durent dans le temps il faut les bichonner. Il faudra bien les nettoyer et les sécher après chaque usage et au moins une fois par an les démonter (partiellement) pour les regraisser/rehuiler.

Si jamais, par malchance ils passent plusieurs jours sous la grosse pluie, chose qui m’est déjà arrivée, il faudra en rentrant de la pêche démonter la bobine et le capot du bâti pour les sécher pendant 2 ou 3 jours dans une pièce aérée.

Les moulinets haut de gamme fabriqués à partir des années 70-80 résistent mieux à la poussière et l’eau, sont plus faciles à entretenir mais leur mécanique est souvent moins durable dans le temps (à quelques rares exceptions près).

Pêche en mode Vintage et matière à réflexion !

Personnellement j’aime bien ce côté « bichonnage » du matériel vintage, j’y prends plaisir et, d’une certaine façon, en le faisant, je m’attache plus à mes « bébés ». Bref, le vintage est un univers à part et c’est surtout du pur bonheur pour les puristes… Leon Hoogendijk

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