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Histoire intime…

Ernest Kamminga

Chacun vit sa pêche à sa façon, mais chacun cherche à s’améliorer aussi, à progresser dans sa pêche.

Nous avons tous soif de savoir-faire, pour devenir un meilleur pêcheur. L’appel au succès est irrésistible et quand on réussit, la satisfaction est grande.

Mais comment devenir un meilleur pêcheur ?

La surface en miroir d’un étang silencieux nous montre que le pêcheur détermine le comportement des carpes.

Mais c’est aussi un reflet de vous-même, d’où vous vous situez et comment vous, en tant que pêcheur, pouvez répondre à certaines situations.

Personnellement, j’aime tous les types d’eau. De préférence grand et avec un peu de mystère et une certaine difficulté. Pourtant, cet article ne parlera pas d’une grande eau vive et agitée.

Non, c’est l’histoire d’une petite eau calme avec seulement une poignée de poissons. Une eau où les poissons connaissent chaque mètre carré de leur biotope et où le pêcheur est confronté à ses propres limites.

Ceux qui cherchent trouvent…

Sur les grandes eaux publiques il n’est souvent pas très difficile d’attraper les poissons. Une fois trouvé le bon endroit, le bon poste, les poissons parfois vierges arrivent assez vite sur le tapis.

Sur les petites eaux fortement pêchées il faut également chercher. Cependant, plutôt que de chercher les poissons, on cherche un schéma dans leur comportement. Sur ces eaux intimes, si vous arrivez à comprendre leur comportement, vous avez bien plus de chances de réussir.

Il y a 3 décennies, j’ai pêché un petit étang très difficile avec seulement quelques poissons.

À l’époque, l’eau était caractérisée par une forte croissance de plantes et un fond vaseux très mou. Il y avait déjà une grosse pression de pêche.

Curieusement il y avait 2 gros poissons qui n’étaient, pour autant que je sache, encore jamais capturés. Ils n’étaient même pas connus. Je les ai alors pris par hasard.., ou devrais-je dire que le hasard n’existe pas ?

Ces deux poissons avaient, jusque-là, réussi à éviter d’être capturé. Aujourd’hui, bien des années plus tard, j’ai bien compris ce qui s’est passé.

J’ai réussi à les capturer car je pêchais de façon complètement différente des autres. Dans la nature les choses ne se passent jamais par hasard, il y a toujours une raison pour expliquer les phénomènes.

Découvrez pourquoi quelque chose se passe de telle ou telle façon, et quand vous avez une réponse à cette question, alors vous avez également la clé pour réussir !

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Il y a 3 décennies en arrière j’ai pris ce poisson.., pas tout à fait par hasard…

 

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Le numéro 1 de l’époque pesait 15 kg…

Au printemps 2017 je suis retourné à cet étang. Celui-ci avait beaucoup changé, pas en termes de forme mais tout autour. Seules deux carpes de l’ancienne population étaient encore en vie.

La pression de pêche y avait encore considérablement augmenté, la pêche de nuit y était interdite et la population de carpes était toujours constituée de seulement une poignée de poissons.

Je ne suis pas le mec qui va traquer un poisson en particulier, ce n’est pas pour ça que je suis venu ici. Non, mon défi était de déjouer la méfiance des poissons et je dois avouer que j’étais aussi attiré vers cet étang par une forme de nostalgie, par mes souvenirs anciens de ce plan d’eau.

Printemps 2017, première pêche

Les branches se balancent sans relâche dans le vent glacial. Le mois le plus court de l’année vient de commencer.

Aucun pêcheur ne pense à tremper une ligne maintenant. Avec seulement quelques poissons ce plan d’eau est très difficile. Je m’arrête un instant pour observer la surface de l’eau.

Ensuite je continue à pousser ma brouette. Le sol trempé à tendance à aspirer la roue, je dois forcer pour avancer, mais ma détermination le gagne contre les éléments.

Je suis tout seul sur le plan d’eau, pour être absorbé par cette magie que j’aime en tant que pêcheur. Je choisis un poste central, un endroit qui offre plusieurs possibilités et est un peu à l’abri.

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Il fait encore bien froid quand je pose mon fourreau contre les buissons.

Accroupie, j’emboîte mes cannes, tout en gardant aussi un œil sur l’eau. Je suis très attentif.

Les poissons sont probablement encore à moitié inconscients calés quelque part sur le fond.

Ça fait du bien d’être là, une certaine forme d’excitation me touche comme un coup de vent soudain.

Nous sommes maintenant 27 ans plus tard que le moment où j’avais pour la toute première fois trempé une ligne ici.

Rapidement, j’attache mon plomb au clip No Escape. Ensuite, je pousse le cône en caoutchouc sur l’agrafe.

Pendant un instant un martin-pêcheur capte mon attention. Il passe juste devant moi, l’air un peu désemparé.

Je coupe une bouillette de 15mm en deux pour réaliser mon esche. L’autre moitié est composée d’une pop-up SE4 également coupée en deux.

Je termine mon montage avec un petit stick soluble rempli de miettes de bouillettes. Attraction sans saturation est ma devise !

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Pour la première session j’opte pour une esche équilibrée.

De la main gauche, je m’essuie le genou tandis que l’autre main ramasse ma canne et mon montage.

Je me concentre sur l’endroit où je veux lancer ce dernier. Le Bow-rig vole dans les airs, le nylon s’arrache de la bobine, je freine la ligne juste au bon moment.

Le corps de ligne s’étend au-dessus de l’eau. J’avance la canne pour adoucir encore plus le freinage du plomb.

Juste à ce moment-là, mon bas de ligne s’étire, et je ramène légèrement la canne en arrière pour que mon plomb impacte la surface de l’eau avec le moins de bruit possible.

La perturbation est minimale et le montage se pose en douceur sur le fond.

Je positionne ma deuxième ligne soigneusement en bordure. Les aulnes ont des structures racinaires qui avancent assez loin dans l’eau. Ils forment un enchevêtrement important et dense en bordure.

C’est le seul refuge pour les carpes en ce moment. Je me trouve sur la berge face au soleil. Dans la paume de ma main j’effrite deux bouillettes en miettes que je jette autour du montage. Avec précaution, je me retire sous mon parapluie et je me chauffe un café.

Les premières heures passent sans indication, mais ensuite je vois la ligne sauter une fois. Mes cannes sont pointées vers le haut, un peu comme le font les allemands, il ne manque juste les cloches sur les scions.

Je ne suis pas le mec qui a besoin d’un niveau à bulles pour installer ses cannes. Avec moi, tout doit être fonctionnel, donc pas de chichi qui ne sert à rien.

Mes scions sont pointés vers le ciel et mon corps de ligne pend de façon complètement détendue. Beaucoup de carpistes trouvent ça étrange quand ils me voient faire comme ça, mais au moins comme ça mes lignes trahissent chaque mouvement.

Je suis à la recherche d’une indication des carpes qui se déplacent ou qui fouillent sur ma zone de pêche.

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Avec moi tout doit être fonctionnel. Pas besoin d’un niveau à bulles pour positionner mes cannes !

Puis, au bout de 5 minutes environ, la ligne se tend doucement, le scion de ma canne se plie légèrement et le led bleu de mon détecteur s’allume.

J’ai coupé le son du détecteur, seule la centrale pendue avec une corde autour de mon cou émet quelques bips. Je plie la canne sur un poisson et sent une bonne résistance.

Le poisson arrive vite sous la canne puis commence à tourner en rond. Je mets un peu plus de pression mais cela ne semble pas impressionner mon adversaire.

Ce dernier me répond en m’arrachant quelques mètres de fil de ma bobine. Je plonge le scion dans l’eau pour freiner le poisson.

Je suis étonné de constater la force du poisson dans une eau si froide encore. Une fois dans l’épuisette je vois que c’est le numéro 2 du plan d’eau, une commune.

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Ma première carpe est tout de suite le numéro 2 du plan d’eau !

Heureux comme un gosse je la hisse sur la berge. Ce poisson est âgé d’au moins 35 ans, et peut-être même bien plus. En le décrochant je vois qu’il a un autre bas de ligne dans sa bouche.

L’hameçon est rouillé mais fermement accroché dans sa lèvre inférieure. Après avoir enlevé les deux hameçons je mets le poisson un bref instant dans un retainer sling, le temps de mettre l’appareil sur le trépied afin de pouvoir prendre quelques photos.

Je relâche le poisson et reste accroupie un instant, profitant du moment présent.

Je regarde le reflet de moi-même sur la surface de l’eau, un reflet qui me fait réaliser que tu peux apprendre beaucoup de choses sur ce type d’eau.

Deuxième session

En raison des circonstances, je ne cesse de repousser ma deuxième session. Soit il y a déjà du monde sur le plan d’eau, soit j’ai d’autres obligations.

On est déjà au mois d’avril quand je peux enfin planifier une matinée pour tremper mes lignes. Les conditions semblent idéales et même avant que le jour se lève je suis déjà au bord de l’eau.

J’espère que personne d’autre ne viendra pêcher parce que je sais que dans ce cas mes chances de pouvoir faire un poisson diminuent rapidement.

Je monte deux billes de 15mm sur des cheveux un peu plus longs. Je sais qu’il y a pas mal de grosses brèmes et tanches ici et je n’aimerais pas en piquer une.

Puis, je pense que deux bouillettes sur le cheveu m’offrent certains avantages du fait qu’ici personne d’autre ne fait ça et qu’une esche allongée est également bénéfique pour le fonctionnement de mon montage.

J’utilise également une agrafe-plomb spéciale. Celle-ci assure que la carpe, en secouant la tête, ne pourra pas se servir du poids du plomb pour se débarrasser de l’hameçon. Le principe est simple.

Dès le premier coup de tête l’émerillon du bas de ligne se déboîte de l’agrafe. Ensuite le plomb peut coulisser sur le leader sans que je le perde.

Plutôt que de fournir une résistance directe due à l’inertie du plomb ce système offre une résistance progressive et l’hameçon reste mieux en place.

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Je pense pouvoir faire la différence en mettant deux billes sur le cheveu.

Je me déplace lentement sur la berge, évitant tout geste brusque, et pose en douceur mes deux lignes pas très loin de la berge.

Seules cinq bouillettes entières de 15mm sont éparpillées autour de chaque montage. Ce n’est pas beaucoup, mais l’eau est encore assez froide.

Trop d’amorce réduira considérablement mes chances d’avoir une touche. Quand tout est en place, un héron arrive et se pose dans l’eau.

Il donne des coups de pied dans la végétation en bordure, puis attrape les petites bêtes qui sortent des herbes.

Je l’observe avec mes jumelles, puis j’utilise ce dernier pour scruter la surface de l’eau, à la recherche de petites bulles ou saletés qui remontent en surface et pouvant trahir la présence d’une carpe qui fouille. Les jumelles sont un outil indispensable dans ma pêche.

Quand je mange ma pomme, je vois l’une de mes lignes sauter deux fois.

Apparemment, il y a une activité de poissons encore plus près en bordure. J’attends un moment et si jamais cela se reproduira, je rapprocherai mes lignes.

Juste au moment où cette pensée me traverse l’esprit, je vois clairement qu’un poisson se cogne dans le fil. La ligne se lève puis retombe exactement dans sa position initiale.

Je prends la canne et marche tout doucement un peu vers la droite avant de ramener le montage. De cette façon, j’empêche le plomb de toucher un poisson ce qui pourrait l’effrayer.

Juste au moment où j’attrape mon plomb l’autre ligne déroule. Je pose vite ma canne par terre et ramasse l’autre de ses piques.

Oui, c’est une carpe ! Le poisson me fait tout de suite un beau rush puis revient très vite vers moi.

Ensuite il commence à tourner en rond en bordure, comme la carpe de la première session. Cette fois-ci je n’ai pas l’impression que c’est un gros poisson mais je suis content qu’il reste sous le scion et que de cette façon il ne dérange pas toute la zone.

Cela me permettra peut-être d’attraper encore une autre carpe après. Quand je veux soulever le filet, il semble accrocher quelque part.

Il y a quelque chose sous l’eau mais je ne peux pas voir ce que c’est. Je le tire avec précaution et le filet se libère.

Pendant que je décroche le poisson je constate qu’il a la bouche parfaitement intacte. Magnifique, je me dis, je suis sur la bonne voie.

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Lors de ma deuxième session je prends rapidement une commune en parfait état.

Je pose la canne avec laquelle je viens de prendre une carpe contre ma chaise. Je dois remettre l’autre ligne en place le plus vite possible.

Un instant plus tard la ligne est repositionnée, mais un peu plus près qu’avant. J’espère ainsi être plus aligné sur la distance où les poissons s’alimentent.

Je vérifie l’hameçon de l’autre montage. L’extrémité de la pointe est très légèrement courbée. J’arrive à la redresser avec mon ongle et je replace cette ligne également.

À peine cela fait ça tape dans le scion de l’autre canne puis la bobine commence à tourner lentement. Je ramasse la canne et le poisson vient directement dans ma direction.

Toutefois, à environ 7 mètres de la berge le poisson s’arrête et ne bouge pratiquement plus. Je suis sûr qu’il n’y a pas d’obstacle à cet endroit, il doit donc s’agir d’un poisson assez lourd.

Je plie bien ma canne sur le poisson. Celui-ci nage très lentement et reste collé au fond.

Après plus de 10 minutes, je vois remonter de petites bulles d’air. Cela pourrait être un gros poisson. J’espère que ce n’est pas le numéro 2 que j’ai déjà pris la dernière fois.

Je fais encore quelques tours de manivelle puis le poisson commence enfin à décoller. Quelques instants plus tard je vois un dos très large monter en surface.

Je vois tout de suite qu’il s’agit du numéro 1 du plan d’eau. Peu après la carpe glisse dans le filet. Je regarde le poisson au fond de l’épuisette, c’est un moment euphorique.

Un bref instant je tourne mon regard vers le ciel. Qu’est-ce que j’apprécie ce moment !

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Un poisson bien gras de plus de 35 ans avec une bouche parfaitement intacte !

La carpe est longue et large, elle est bien grasse aussi. Celle-ci a également la bouche en parfaite état, elle n’a pas été touché depuis un bon bout de temps.

C’est, avec mon premier poisson que j’ai attrapé en février, l’une des carpes de l’ancienne population. Elle a donc au moins 35 ans aussi.

Je prends vite quelques photos et la retourne dans son élément. Apparemment, ma tactique avec deux billes sur le cheveu fonctionne bien.

Cependant, pour aujourd’hui, j’arrête la pêche pour laisser la zone un peu tranquille. Juste avant de partir je lance une poignée de bouillettes sur les deux spots.

Troisième session

Normalement, le soir n’est pas le meilleur moment pour pêcher ici. Il y a toujours du monde au bord du lac et cela influe trop le comportement des carpes.

Pourtant, je veux quand même tenter ma chance, parce que je n’ai pas beaucoup de choix dans mon emploi du temps. Ce soir-là il y a déjà un autre carpiste installé sur l’étang.

Je décide de rester loin de lui et de ne pêcher que très près du bord. Je ne veux pas trop de fil dans l’eau et je sais que les carpes se rapprochent des berges de toute façon.

Cependant, juste après avoir mis mes lignes en place, deux pêcheurs au coup arrivent et s’installent pas loin de mon poste. Le carpiste en face repose ses lignes en bateau et monopolise les trois quart de l’étang.

À ce moment-là je sais qu’on perd tous les deux notre temps ce soir. Trop de fil dans l’eau, trop de bruit, les carpes basculent en mode super-méfiante et deviennent imprenables.

On a beau avoir le meilleur appât et le meilleur montage, si les carpes sont stressées et refusent de se nourrir ils ne servent plus à rien.

C’est pourquoi il est très important de pêcher les carpes à des moments où elles se sentent à l’aise, lorsqu’elles sont dans leurs activités normales.

Pendant que je remballe, je récupère un peu d’eau du lac. Je ramène cette eau à la maison.

La prochaine fois, je veux tremper mes billes pendant 24 heures dans cette eau avant de les utiliser. Souvent, les carpes se méfient moins de ces appâts délavés.

Ce n’est pas étonnant car premièrement ils sont plus mous et donc digestes, et deuxièmement ils ne sont jamais attachés à un cheveu !

Quatrième session

La quatrième session se passe exceptionnellement bien. Je parviens à attraper pas moins de 3 poissons différents en seulement quelques heures de pêche, chose qui normalement n’arrive pratiquement jamais ici.

Après cela, j’emballe mes affaires uniquement parce que j’ai trop dérangé la zone. En fait j’ai cassé le poste et je sais que cela n’a pas de sens de persévérer.

C’est bien mieux de programmer des petites sessions en laissant à chaque fois le poste bien se reposer entre les sorties, tout en mettant un peu d’amorce de temps à autre. C’est mieux d’arrêter après un ou deux poissons.

Cette quatrième session était ma dernière, et c’est pour cela que j’ai insisté pour attraper un troisième poisson.

Imaginez si lors de cette dernière session j’aurai arrêté ma pêche après avoir pris seulement un poisson, tout en ayant remis un peu d’amorce sur les spots.

Dans ce cas les deux autres poissons que j’ai pris auraient pu se nourrir de mes appâts en toute tranquillité, ce qui aurait pu inciter d’autres carpes encore à les rejoindre et consommer quelques appâts à leur tour.

Mettre les carpes en confiance est l’un des aspects les plus déterminants pour pouvoir réussir sur les eaux surpêchées.

Dans l’ensemble, j’ai encore appris bien des choses lors de ces quatre mini-sessions sur l’étang. Les petites eaux nous montrent plus facilement comment les carpes réagissent à la pression de pêche.

Mais surtout on s’y rend compte comment nous les pêcheurs influencent le comportement du poisson. Attraper une carpe sur de telles eaux n’est pas difficile, tant que vous êtes conscient de ce que vous faites.

Et surtout ce que cela provoque chez la carpe. Le comportement des carpes est déterminé par les pêcheurs qui les pêchent ! Sur les petites eaux, la présence des pêcheurs est très bien ressentie par les carpes.

Ces dernières développent un sixième sens pour ça. Sur les grandes étendues d’eau, on est bien moins confronté à ce problème…


Mon Montage:

– LA SLIDER BOX CARP LSD:
(Faites défiler les images en cliquant dessus)

– LA CLASSIC BOX CARP LSD:
(Cliquez sur les images pour les agrandir)

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Prenez 1m de Kryptec Lead Free Leader et réalisez une boucle (splicing, avec une aiguille).
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Enfilez une cône et une agrafe No Escape Clip sur le leader.
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Montez l’émerillon du bas de ligne sur le leader.
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Passez une aiguille à travers le trou du No Escape Clip.
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Tirez la boucle à travers le trou du No Escape Clip.
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Ramenez la boucle vers le l’agrafe.
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Assurez-vous que la boucle se positionne parfaitement sur le No Escape Clip, comme sur cette image.
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Montez le plomb sur l’agrafe puis installez le cône.
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Dès le premier coup de tête l’émerillon se déboîte du clip.

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